Communiqué d'unifor - Suivi de la rencontre avec Renaud Vaillancourt 

Consoeurs, confrères,

Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulent concernant la baisse de la charge de travail en 2024, la mise à pied de certains gestionnaires, les lacunes en santé et sécurité et les possibles changements à venir au sein de Bell Canada.

Il est vrai que la charge de travail a été différente cette année comparativement aux années précédentes mais, à chaque comité de relation de travail, nous regardons les prévisions pour le futur et elles sont plutôt positives. Bien que ce ne soient que des prévisions, soulignons que l’employeur n’a jamais fait mention d’une éventuelle réduction des heures de travail et encore moins de mises à pied.

Le 7 novembre dernier je me suis rendu à Ottawa, en compagnie de mes confrères représentants nationaux des télécommunications au Canada, pour rencontrer Reno Vaillancourt, vice-président ressources humaines et relations de travail chez Bell Canada. Il était accompagné de plusieurs hauts dirigeants de Bell Canada, Expertech et BST. Cette rencontre, initiée par Unifor, avait pour but de faire le point sur les différentes unités de négociation ainsi que la vision future de Bell Canada.

Nous avons entamé cette rencontre en soulignant l’inquiétude des travailleuses et travailleurs de toutes les accréditations, face à leur avenir. Les divers impacts découlant des mises à pied dans tout BCE et de l’intention de Bell Canada de passer du créneau des télécommunications à celui des technologies demeurent inconnus et inquiétants. La réponse de l’employeur a été très vague, en nous mentionnant qu’il s’agissait plutôt d’une mentalité d’entreprise que d’un but précis. De la grande politique tout ça, mais nous continuerons de poser les questions qui s’imposent.

En ce qui concerne BST Québec et les différentes plaintes déposées à Travail Canada, la dernière ayant généré une amende de 75 000$ à Bell Solutions Techniques, Reno Vaillancourt était tout à fait d’accord avec moi sur le besoin de formation aux représentants syndicaux et aux gestionnaires. M. Vaillancourt nous a même mentionné que nous aurions pu régler la situation avant d’en arriver à une amende. Il a même offert ses services si nécessaire.

Nous avons également abordé notre souci devant l’abondance des mesures disciplinaires remises à nos membres concernant la santé et sécurité et suite à une enquête d’accident. M. Vaillancourt était très étonné par certains exemples exposés. Le lendemain de cette rencontre, j’ai reçu un courriel de Geneviève Lapalme nous invitant à regarder ensemble les mesures disciplinaires afin de déterminer celles qui sont justifiées ou non. J’attends le rapport de toutes ces mesures remises de la part de vos sections locales.

Soyez assuré qu’Unifor et les membres du comité de négociation suivons de très près les intentions de l’employeur et de Bell Canada. Nous vous tiendrons au courant aussitôt que nous obtiendrons de nouvelles informations. Vous demeurez nos yeux sur le terrain alors n’hésitez pas à informer votre section locale de toute nouvelle information pertinente.

Solidairement,